C’était les Mardi 5, Mercredi 6 et Jeudi 7 Août 2008
Pour atteindre Cametá do Pará, Gabriela a dû prendre la voiture, un premier bac, la voiture, un second bac, la voiture, un troisième bac, la voiture encore et enfin un quatrième et dernier bac !
Pourquoi Cametá ? Parce qu’à Cametá, il y a des dizaines et des dizaines d’îles. Les habitants y vivent au rythme du Rio Tocantins et des ses marées d’une amplitude de 2 mètres environ ; au rythme des dauphins aussi. Et les cacaoyers inondés 2 fois par 24h se sont adaptés aux marées. Cet écosystème est probablement unique au monde.
De plus, les cacaoyers sont cultivés avec l’açai, ce fin palmier endémique d’Amazonie, dont on fabrique des jus et sorbets violets à partir des fruits. L’açaï représente un aliment très important dans l’alimentation des habitants d’Amazonie, où sa consommation remonte aux temps pré-colombiens, comme le cacao d’ailleurs ! Cet aliment surprenant est très riche en anti-oxydants, comme le cacao…
Ici, à Cametá, tout est bio ! Les cacaoyers ne sont quasiment pas malades, pas de produits chimiques et de fertilisants. Malgré cela, le cacao n’est pas certifié, et les producteurs ne sont pas encore organisés pour vendre leur cacao bio vers des marchés spécifiques. Cette démarche est en cours grâce à l’appui de la Ceplac , dont le guide de Gabriela aujourd’hui : Pedro.
Merci à Orivan d’avoir réservé le meilleur accueil à Gabriela.
Gabriela a également eu la chance de rencontrer 2 femmes remarquables, Natalina et Salete. Toutes deux dirigent l’Association Miriti, qui comprend une pousada (petit hôtel), un centre pour les enfants handicapés mentaux, et une coopérative où des femmes fabriquent des médicaments à partir de plantes, des produits alimentaires à partir des produits locaux, et donc un peu de chocolat aussi. Elles se battent vraiment pour sortir les femmes de l’illetrisme et de la dépendance et violence masculines.
À suivre…