C’était le samedi 9 Août 2008, jour de la Saint Amour et les jours suivants…
Jour idéal pour le retour de Gabriela sur ses terres d’origine, les terres du sud de l’état de Bahia. La capitale de Bahia est Salvador, mais la capitale du cacao c’est Ilhéus, et ce, depuis fort longtemps !
C’est après la première guerre mondiale, et grâce aux cours très élevés du cacao, que la période la plus faste du cacaoyer à Bahia commença. Elle durera, certes avec quelques fluctuations, jusque dans les années 85. Les propriétaires devinrent rapidement immensément riches. On raconte encore que les propriétaires et leurs familles passaient leurs week-ends à Rio, voyageaient souvent en Europe, quelquefois pour seulement y acheter une tenue de soirée…
Le déclin de la production de cacao amorcé vers 1985 devait s’accélérer au début des années 90, à cause de l’apparition de deux foyers de la maladie du balai de sorcières, qui ravagea la cacaoyère du sud de Bahia.
A Ilhéus, le cacao est omniprésent. Les activités économique, culturelle, culinaire sont fortement liées au cacao.
L’activité de recherche sur le cacaoyer et le cacao est très développée. Retrouvailles avec les chercheurs de l’Université de Santa Cruz qui décortiquent les relations entre le cacaoyer et le champignon responsable de la maladie du balai de sorcière : Julio, Fabienne, Albemon.
Quant à la coopérative Cabruca, créée en 1998 par Marc, Fausto et Patrick, elle a comme objectif de regrouper des petits planteurs de cacao sensibles à l’amélioration de la qualité et à la culture biologique…
Et ça marche !!!! La coopérative s’accroît, la philosophie passe de l’idéal à la pratique, les produits se diversifient.
Gabriela n’en espérait pas tant…
À suivre…
